Faut-il encore présenter l’oeuvre d’Orwell, auteur visionnaire au
parcours improbable, qui a déjà offert à la culture le mondialement
célèbre 1984, récit d’un monde totalitaire.
En fin observateur de
la société, de ses évolutions futures et de ses dérives toutes
Humaines, Orwell, de son vrai nom Eric Blair, a tiré un ouvrage que l’on
m’avait conseillé ici-même, à l’analyse très fine : La ferme des
animaux.
Dans une ferme de l’Angleterre, à l’orée du monde
moderne, les animaux se rebiffent. Réunis par Sage l’Ancien dans la
grange, ils écoutent attention ce cochon sur sa fin, qui leur explique
que l’origine de leur condition misérable n’est autre que l’Homme. Vivre
sans l’Homme, renverser la hiérarchie des relations, inverser la
domination, serait le salut du monde animal. C’est ainsi qu’un jour, les
animaux prennent le pouvoir, se débarassent des hommes, et rebatisent
l’ancienne Ferme du Manoir en Ferme des Animaux, édictant sept
commandements permettant à tous de vivre harmonieusement.
Tableau
tout en image de la domination naturelle des sociétés par la
manipulation, la peur, l’exclusivité du savoir et donc du pouvoir, La
ferme des animaux et un livre intéressant, résumant de manière ludique
et abordable comment fonctionne un pouvoir totalitaire, comment
s’installe une dictature.
« Tous les animaux sont égaux, mais certains sont plus égaux que d’autres ».
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